Autodidacte née en 1939, Edith Ibert s’exerce d’abord à l’aquarelle et à la peinture sur soie. Après avoir séjourner durant six ans à Brazzaville (Congo) où elle expose à l’hôtel P.L.M de Brazza, elle rejoint l’atelier Tiphaine dans le 12ème arrondissement de Paris. S’intéressant à la matière et à la texture, elle travaille alors diverses techniques : peinture à l’huile ou acrylique, fresque, trompe l’œil, travail sur pigments, technique du couteau.

Ses œuvres font l’objet de plusieurs expositions : Galerie Art Présent à Paris en 1999, Auberge des Mûriers à La Ferté-Hauterive (03) en 2000, Galerie Artitude à Paris en 2001, Galerie de l’Hôtel Moret à Moulins en 2002.

En 2002, elle reçoit la Mention spéciale du jury SMBA de Moulins pour « Reflets » et en 2003, le prix de la ville de Moulins pour « Embrasement automnal ».

Edith Ibert s’inspire de la nature, essentiellement les arbres et leur écorce.

Angliciste aux racines terriennes, elle a beaucoup voyagé avant d’enseigner l’anglais.

Très proche des poètes romantiques anglais, elle s’accorde à penser que la nature, source inépuisable d’inspiration, permet à l’artiste d’appréhender le divin. Le rôle de l’artiste étant d’élever l’homme et de l’ouvrir au divin par le biais de l’imagination et la recherche de la beauté.

Elle admire les Primitifs italiens, Vermeer, Turner, l’art brut de Dubuffet, la texture des toiles de Tapiès et Nicolas de Staël.

Elle demeure convaincue que toute création artistique nécessite une collaboration de la matière et de l’esprit.