Né en 1942 à Hengelo (Pays Bas), il intègre les Beaux Arts en 1958 aux Pays-Bas. Il devient alors sculpteur, orfèvre et professeur spécialisé dans les trois dimensions monumentales.

Il expose ses œuvres depuis 1963 en France et à l’étranger : entre 1963 et 1968 aux Pays-Bas, en 1969, exposition universelle d’art, pavillon Néerlandais, Montréal, Canada, entre 1969 et 1972, Travelling exhibition service, Smitsonian Institue, Washington DC, Etats-Unis, en 1995, exposition Institut Néerlandais, Salon des Bataves, Paris.

Bernard de Laméris puise avant tout son inspiration dans les lois géométriques de la nature. Enfant déjà, il est fasciné par l’opiniâtre logique et la cohérence cosmique de la sphère environnementale dans laquelle l’homme se meut.

Sur ce point, Laméris s’inscrit dans la filiation de Léonard de Vinci pour qui le corps humain représentait l’ultime expression de la géométrie anatomique.

L’artiste italien nous faisait par là prendre conscience de la précision rationnelle.

Si nous rapprochons les mots concept et création, nous pénétrons dans le monde des constructions de Laméris. Le point de départ des ses créations est dans d’artistiques aphorismes fraîchement cueillis au jardin des formes naturelles d’une élémentaire géométrie.

Si, pour Bernard de Laméris, ce terreau d’inspiration est à l’origine de l’œuvre, le point d’aboutissement en est la fonctionnalité.

La motivation de l’artiste est claire : concevoir et réaliser des objets de parure qui soient des œuvres d’art et puissent être facilement portés.

Ces objets découleront naturellement des formes géométriques reconverties. C’est ici qu’apparaît, propre à l’artiste, une version dépassant le domaine de la parure.

Sa façon de créer pourrait probablement mieux encore se comparer à un autre phénomène naturel, celui de l’eau se cherchant toujours un passage au plus profond. Aussi naturellement la main de l’artiste va, traçant sa propre écriture.