Le jardin a toujours tenu une place importante dans l'aménagement de la demeure ou de la ville.
Le moyen âge apprécie les dispositions géométriques en carrés, losanges dans lesquelles prennent place en ordre méticuleux les fleurs mais aussi les légumes rangés par catégories.

Le jardin va prendre de plus en plus d'ampleur, à la Renaissance mais surtout à l'époque classique, où les parterres de fleurs et d'arbustes disposés en broderies s'ordonnent symétriquement de part et d'autre des allées et des pièces d'eau.
Mais dès la fin du XVIIIe siècle, l'anglomanie conduit à préférer un jardin où la nature donne l'impression d'avoir repris ses droits grâce aux rivières et étangs artificiels, aux allées sinueuses, aux grands arbres... Ces parcs à l'anglaise seront toujours à la mode au XIXe siècle et le parc Napoléon de Vichy et l'arboretum de Balaine à Villeneuve-sur-Allier en sont de superbes exemples.