Il s'agit de la réduction d'un monument commémorant l'héroïsme des soldats tombés dans la plaine du Mont-Saint-Jean, près de Waterloo, en juin 1815. « L'oeuvre est un superbe et impressionnant symbole de la fin épique de la Garde : l'Aigle impériale, blessée à mort, les ailes déchiquetées par les balles, lève une de ses serres aux griffes acérées dans un mouvement de vaine et fière défense, tandis que l'autre tient la hampe d'un drapeau brisé où se lisent les noms d'Austerlitz, d'Iéna, de Friedland et d'Eckmühl. [...] Le bec est ouvert ; l'aigle semble jeter un grand cri de désespoir et de colère ; l'une de ses ailes bat désespérément l'espace tandis que l'autre, fracassée, retombe lamentablement. » (E. A. Coulon) |
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L'AIGLE EXPIRANT DE WATERLOO Jean-Léon Gérôme (Vesoul, 1824 - Paris, 1904) Musée Anne de Beaujeu (Moulins) Inv. 90.7.1 - acquisition en 1990 Bronze doré sur pied en granit - H : 70cm |
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