Dès l'Antiquité, afin de compléter les voies d'eau, les romains mettent en place un important réseau routier sillonnant leur empire et emprunté essentiellement par les militaires et les commerçants. Ces voies, très souvent pavées, sont jalonnées de bornes milliaires portant le nom du magistrat ou de l'empereur qui a fait aménager ou réparer la route, ainsi que la distance d'une ville à une autre, exprimée en mille (1481,50 m).

Les principales voies traversant l'Allier reliaient Autun à Bourges, Lyon à Bourges, Clermont-Ferrand à Bourges, Lyon à Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand à Poitiers, Limoges à Nevers.
Afin de franchir les cours d'eau, les romains construisent les premiers ponts en pierre.
Ces voies romaines sont beaucoup utilisées durant le moyen âge, en particulier par les pèlerins.

À partir du XVIIe siècle, les routes de poste prennent le relais, émaillées de relais.

Jusqu'au début du XIXe siècle, elles permettent d'acheminer le courrier, essentiellement le courrier royal, mais celui des particuliers prend une place de plus en plus importante.
Ces routes parcourent le pays du nord au sud, il y a peu de réseaux transversaux.
La N 7 a ainsi pris la suite de la route royale appelée ensuite route impériale.

À la fin du XVIIIe siècle sont créées les premières manufactures importantes, et pour transporter les matières premières, se mettent en place de nouveaux moyens : les transports par voies d'eau : en 1806 est créé le canal latéral à la Loire qui contribue au développement du bassin minier de Bert-Montcombroux, et un an plus tard le canal de Berry, lié à l'industrialisation du bassin de Commentry.

Puis sous le Second Empire, un réseau ferré commence à être implanté, d'envergure nationale (la gare de Vichy, créée à l'initiative de Napoléon III, accueille les voyageurs de Paris), départementale (des "tacots" relient les villages) ou urbaine (tramways).