Née en 1980 à Caen, Amélie Soubrand est diplômée de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Tours avant de s’installer dans l’Allier pour des raisons professionnelles.

Elle est tout à la fois artiste numérique, peintre, dessinatrice et graveur.

Elle a exposé de nombreuses fois depuis 2001 : Médiathèque de Domérat en avril 2001 ; Galerie Mezz’Art à Montluçon en 2001 ; Musée de l’Ocre à Saint Georges-sur-La-Prée (18) en 2002 ; La Pléiade, Commentry en 2003 ; Office de Tourisme de Montluçon en 2004 ; Château de Tours (37), exposition « La douzaine d’eux » en 2004…

Ses œuvres sont d’inspirations diverses : le cinéma de Lynch, Tarantino, Ozon..., la musique des 60's et 70's en allant jusqu'au cyberpunk de Punish Yourself..., et les expositions telles que « Génie et folie en occident » (l'année dernière), les dessins de Rembrandt, et surtout Yan Pei Ming, l'artiste vivant qui lui correspond le plus.

Pour Amélie Soubrand, la motivation est engendrée par la nécessité de créer. Elle se base sur une vision de la réalité peut-être pessimiste, mais bien en accord avec ce qui se passe actuellement. Son travail est une volonté d’action, d’imposer aux regards des gens la réalité. Selon l’artiste, pour être vu et entendu aujourd’hui, il faut frapper fort. Il faut marquer les esprits, créer une tension entre l’œuvre et le spectateur. L’effet de miroir crée un déclic. Pour cela il y a la sensation. Il faut transmettre cette sensation par l’image et forcément, quelque part en chaque être humain, on se reconnaît. Nous ne sommes pas différents à la base. Nous sommes des êtres humains. C’est pour cela que la couleur lui fait mal aux yeux, et qu’elle place un maximum de noir dans son travail. Toutes ces images de pub, de télé qui se reflètent partout, dans nos rues, puis dans les magasins, puis sur les gens, jusqu’à leur manière de parler… ! Consommation – Lobotomisation Pouvoir = soumission de la masse. Et dans cette masse, il y a elle et son travail. Et dans cette masse, il y a aussi ceux qui viennent voir ce travail, ceux qui vont le découvrir. C’est avec ses images qu’elle a du pouvoir.